Le Royaume d'Aronce

Vue d’ensemble

Aronce est une contrée désertique, longtemps isolée du reste du monde et dont les habitants ne pouvaient vivre que de pillage. Depuis la fin de la Grande Guerre, les choses changent drastiquement. Ce royaume est devenu l’épicentre des nouveaux enjeux politiques, commence à s’ouvrir à l’extérieur et se réforme.

Il évolue enfin après 1000 ans d’autarcie.


Culture

Pour comprendre correctement Aronce, il faut se pencher sur sa culture. Contrairement aux autres pays, le royaume possède un attachement très fort à sa religion et rejette le Temple. Le pays est dans une contrée désertique où le soleil empêche toute culture possible. Le seul moyen d’en être protégé est de vivre sous terre et de voyager de nuit. Les Aronçois ont donc un rythme de vie décalé par rapport aux autre habitants du monde.

Ces circonstance géographiques font de la religion d’Aronce un culte dédié à la lune et la nuit. Le texte qui revient le plus souvent à Aronce pour parler de leur culte est le suivant :


En premier, elle naquit de l’obscurité.

Puis, elle se mit à briller.

Elle révéla la terre.

Elle attira le soleil.


Elle se mit à fuir.

Courant dans le ciel.

Coursée par les enfers.

Mais revint chaque nuit.


Dans les ténèbres elle gouverne.

Elle chasse les mauvais rêves.

Sur ses enfants elle veille.

Les démons elle effraie.


Jusqu’à ce que le soleil ne l’étreigne.


La figure divine est celle de La Dame De La Lune, guidant ses enfants dans la nuit et étant pourchassée par Le Démon Dans Le Soleil. De ce fait, le clergé est exclusivement féminin, les femmes ont d’ailleurs bien plus de pouvoir à Aronce que ne pourraient en posséder celles d’un autre pays. Il est de tradition au sein du clergé d’être de plus en plus couverte au fur et à mesure que l’on monte dans l’ordre. Une femme perd d’ailleurs de plus en plus ses droits maritales et matrimoniaux au fur et à mesure qu’elle fait son ascension. Elle doit se dévouer à La Lune, c’est son devoir. A la tête du Clergé nous trouvons une figure unique, la Messagère, dont le visage n’est connue que de la Reine d’Aronce.

Les hommes ne sont pas pour autant considérés comme des moins que rien. Eux-même peuvent briller dans la société Aronçoise par le métier des armes, du savoir, de l’érudition. Ils peuvent entamer des carrières politiques et monter dans cette société profondément ancré dans les notions de devoirs. Seules les portes du Clergé leurs sont fermées car, théologiquement parlant, les hommes sont bien plus liés au Soleil que les femmes. Il est très commun de voir un homme diriger des commerces et des armées, l’armée d’Aronce étant d’ailleurs majoritairement masculine. Les hommes peuvent même diriger les familles nobles qui sont à la tête des différentes cités Aronçoises.

Une chose qu’il est très important de noter à Aronce est la notion de devoir. Le devoir est une chose d’une importance capitale aux yeux des habitants du royaume, tellement important qu’il n’existe dans le mariage aucune notion d’amour. Le mariage se fait par devoir, il est là pour forger des alliances et permettre la venue d’héritier légitime. Pour tout ce qui est d’ordre de notion d’amour, les Aronçois ont autre chose qu’ils appellent le « Paramour ».

Le paramour est un partenaire avec qui on partage sa vie sentimentale, une personne que l’on courtise et que l’on apprécie, avec qui on peut vivre pleinement l’amour. Les Aronçois sont vus comme décadents par la plupart des gens extérieurs car ils associent le paramour à la notion d’adultère. L’adultère est une notion complètement étrangère à Aronce. En effet, il est possible d’avoir de multiples paramour, indépendamment du sexe ou de la classe sociale.

Les enfants issus de ce genre de relations ne sont d’ailleurs pas considérés comme bâtards mais nés paramour, et sont éduqués après des enfants qui sont eux issus du mariage. Une véritable sécurité existe pour eux et ils ne sont pas mis aux banc de la société, c’est quelque chose de très commun même. En revanche, si le paramour peut sembler quelque chose d’idyllique, il est très mal vu d’épouser un paramour. On ne mélange pas cœur et devoir.

Les Aronçois ont un rapport avec la mort et la violence très particulier. En effet, le système judiciaire d’Aronce est très expéditif dû à la dureté du climat. Il n’est pas rare qu’un voleur se fasse couper une main puis tuer si il récidive. De même les violeurs finissent empalés à l’entré des Cités, rejoignant un cimetière macabre de criminels. On peut décemment deviner le crime d’un individu en fonction de la méthode d’exécution employée. Dans le même registre, la recrudescence de missionnaire venant de Hod a installé un climat d’inquisition mit en place par le clergé. Il ne fait pas bon d’être taxé d’hérétisme à Aronce.

Dû à cette réalité, les Aronçois ne s’embarrassent pas de procès qu’ils estimes trop long et ont appris à dignement faire face à la mort. Ils réfléchissent également à 2 fois avant d’accuser quelqu’un d’un crime dû à la sévérité de leur système politique, étant synonime dans leurs pays d’une peine de mort quasi immédiate. Il est très courant que les affaires de crimes se résolvent à l’amiable dans la plus grande discrétion.

Cependant, si les Aronçois ont appris à être digne ils craignent une chose plus que tout. L’emprisonnement. Il existe effectivement des prisons à Aronces mais elles sont réservées aux traîtres et aux individus les plus dangereux du pays. Et ces prisons se sont fait une spécialité de faire de la vie des détenus un enfer. Les gardes sont masqués, changent tout les jours de secteurs pour ne pas sympathiser avec les prisonniers.

Tout est prétexte pour se voir confisquer sa ration, subir des humiliation et « remises en place » de la part des gardes. Les séances de tortures sont quotidiennes et, comble de la barbarie de ces endroits, il est régulièrement proposé aux prisonniers de torturer leurs camarades en échange d’une simple sucrerie.Les horreurs de la prison sont connues des Aronçois pour une raison simple.

Tout les jeunes gens, dans le cadre d’un service à la communauté, doivent devenir gardes d’une de ses prisons pour un mois.


Politique

Aronce est une monarchie de droit divin autocratique centré autour de la figure d’une Reine. Il est impossible de parler du pouvoir à Aronce sans parler d’elle. Pour qu’une Reine le devienne, il faut plusieurs critères. Le premier est qu’elle soit issue de la famille royale. Le deuxième est qu’elle ait l’éducation pour. Le troisième est qu’elle soit issue d’un mariage et non d’un paramour. Le dernier est qu’elle soit choisie sur le lit de mort de l’ancienne Reine.

La Reine d’Aronce rassemble absolument tout les pouvoirs et est très proche du pouvoir religieux. Elle détermine les lois, les sentences, les politiques militaires, les arts, l’étiquette, le commerce et tout ce qu’on pourrait s’imaginer dans une concentration pareille des pouvoirs. Elle élit ses conseillers, choisit sa garde personnelle et décide des ambassades. Le lien qu’elle possède auprès du Clergé est très important, car le statut de Reine possède une importance religieuse. Selon le culte, la Reine est une des deux représentante de La Dame Lune sur terre avec la Messagère et serait son bras armé. Elle est également interdite d’avoir des paramours car elle est liée à son devoir pour son pays et doit choisir un époux pour le bien de ce dernier.

La Reine actuelle, Amarante la Conciliante, casse cependant la tradition en ayant été élue par abdication en sa faveur. Il s’agit également d’une réformiste convaincue cherchant à moderniser son royaume et à ne plus le rendre dépendant du pillage ainsi que de l’armée. Elle augmente l’exploitation des minerais, forge des alliances commerciales, va vers les autres nations et a fait installer des chemins de fers pour relier ses différentes cités. Ses décisions ne la rendent pas forcément populaire car elles cassent nombres de protocoles.

Amarante possède une politique extérieur très nouvelles pour l’ancienne Aronce isolée. Elle a mis en place un rapprochement avec les Baronnies du nord, organisant régulièrement des rencontres avec leurs dirigeants. Elle a aussi ouvert des contrats commerciaux avec le Directoire d’Ose en échange du contrôle des lignes de trains qui traversent son pays alors que la Corpocratie désirait un contrôle sur chacune des lignes. Il s’agit également d’un des plus grands soutiens pour l’Empereur de Valenzi, ces derniers ayant travaillés sur le Traité de Fazenham ensembles. La Reine permit également, à l’issue de la guerre, d’obtenir pour son pays la vassalité incontestable de 3 petits royaumes.

Le royaume possède néanmoins ses problèmes. Si les Baronnies du Nord acceptent le rapprochement, celles du Sud, de l’Est et de l’Ouest restent méfiantes face à ces attentions, n’oubliant pas qu’Aronce fut pendant très longtemps instigateur de pillages à leurs encontre. De nombreuses accrochent ont lieu entre le Royaume et Hod dû aux missionnaires. Pendant longtemps ils étaient tués à vu maintenant ils sont raccompagnés à la frontière gravement mutilé et la Reine n’a pas beaucoup de pouvoir dessus, le clergé étant sous le contrôle de la Messagère. Enfin, il y a beaucoup d’agitation dans les royaumes vassaux dû à la suprématie Aronçoise.

La Reine doit cependant veiller à la fidélité de sa noblesse car celle d’Aronce n’est pas coutumière aux courbettes faciles. La noblesse Aronçoise est composée de nobles ayant tous fait le métier des armes à un moment. Les maisons nobles sont rares et sont appelées « Les Bourgeons », elles sont également à la tête des cités et bourgs parsemant le royaume. La noblesse est une extension de la volonté de la Reine et lui doit une fidélité sans faille. Même si Amarante est controversée, la tradition de fidélité et le manque de rivale ne permet qu’une opposition conservatrice peu convaincante.

La noblesse Aronçoise, contrairement à la Reine, n’est pas interdite de paramour. Contrairement à la noblesse des autres pays, Les Bourgeons n’ont pas non plus le culte de la pureté du sang et du rang. Il est très courant de voir de jeunes nobles prendre pour paramour des gens d’un rang social plus bas et de donner des responsabilités à leurs enfants nés paramours. Ces Maisons ont également une étiquette militaire, prônant avant tout le devoir envers le pays aux joies du confort.

Nombres de ces familles possèdent d’immenses demeures se révélant avant tout de conception pratique pour la défendre. Bien que de décoration opulentes, cette même décoration met en avant les faits d’armes des ancêtres et leurs devoirs accomplis au nom de la Reine. Cependant, pour garder un contrôle sur ses familles, il est de traditions d’envoyer des membres non-dirigeant à la cours de la Reine pour y vivre. La Reine peut ainsi avoir un poids sur d’éventuels réfractaires à ses commandes. Cette situation n’est pas vue comme une prise d’otage par les concernés mais comme un devoir rendu à la famille et à sa Majesté.