Le Dénouement : Les Coups de Théâtre

Parfois apparaissent des Coups de théâtre qui font rebondir l'action en amenant les Protagonistes à agir différemment.

Ces Coups de Théâtre sont des Didascalies qui n’ont pas été exposés ni présentées aux autres Comédiens avant leur intégration. Présenter un Coup de Théâtre coûte 10 Rôles, qui sont cette fois posés au centre de la table. Le Comédien qui intègre un Coup de Théâtre, comme pour une Didascalie, prend la suite de la narration, et le Premier-Rôle, mais ne récupère pas ses Rôles qui restent donc au centre de la table.

La situation se « dénoue ». Le ou les Protagoniste(s) trouve(nt) une issue à la situation. Une issue heureuse ou malheureuse …

La mort d’un Protagoniste peut survenir sur un Coup de Théâtre, et uniquement sur Coup de Théâtre. Elle n’est en rien un échec ou une catastrophe. Le Comédien dont le Protagoniste sera le malheureux élu devra alors interpréter magistralement ce décès et pourra récupérer les Rôles restant au centre de la table en guise de dédommagement.

Dans le cas où la mort d’un Protagoniste survient, le Comédien qui l’incarnait crée un nouveau protagoniste qui fera son entrée « Deus Ex Machina » (subitement) au cours d'une nouvelle scène. Il peut aussi choisir d’incarner un personnage qui n’était jusque-là qu’un Figurant et en faire un Protagoniste. Dans tous les cas, il endosse à ce moment le Premier-Rôle et présente plus amplement ce nouveau Protagoniste avec moult détails.

Un Coup de Théâtre, contrairement à une Didascalie, se doit d’être assez précis.

Exemples de Coups de Théâtre :

  • « La sorcière Carabosse n’est pas morte, elle faisait semblant ! »
  • « Voilà la cavalerie ! Le fort Alamo est sauvé !»
  • « Mais le coffre au trésor de Rakham le Rouge avait disparu !»
  • « Ciel ! Mon mari ! S’écria Jeannette.»