4. L’enquête à Dijon
S’ils acceptent la mission, les personnages vont prendre la direction de Dijon et tenter de mettre la main sur Vincent Primus. Que savent-ils ? Ils savent que leurs Simulacres ont été engagés par Primus dans un café appelé « le Cloître », rue Berbisey.
4.1. Au café « le Cloître »
Les personnages vont rencontrer la faune dijonnaise. Le bistrot est sale et odorant, fréquenté par des gens à la mine patibulaire ou à la recherche du dernier endroit ouvert pour la nuit. Dans l’arrière salle, des gens jouent à des jeux d’argent, mais le tenancier, Albert, arrose chaque mois l’agent de quartier pour qu’il ferme les yeux. Anciennement, le Cloître était un café petit bourgeois, très catholique, où se rendaient les paroissiens le dimanche après la messe. Il en conserve de nombreux objets de culte décoratifs, couverts de poussière et parfois cassés. L'avantage du lieu est que l'on peut s'y montrer discret grâce aux alcôves s'enfonçant dans les murs et accueillant des tables. Les personnages se souviendront (du moins dans les souvenirs de leurs Simulacres) avoir rencontré ici Vincent Primus. S'ils se renseignent auprès du tenancier, Albert leur répondra qu'il ne connaît personne du nom de Primus. Il ment, évidemment. Si les personnages ne se montrent pas diplomates ou n'avancent pas une bonne raison pour rencontrer Primus (Albert est un allié des Templiers), ils risquent fort de se faire jeter dehors et peut-être même suivre par quelques malandrins envoyés par Albert. Ce qu'Albert sait, c'est que Primus est parti dans le sud de la région.
Jessie, la fille d'Albert, a les clés de son appartement et va y relever le courrier. Jessie a une liaison irrégulière avec Primus, mais ça, Albert l'ignore.
4.2. A l'appartement de Vincent Primus
Ce très beau duplex sis dans un quartier aisé dispose d'un système de sécurité très performant. Il faut d'abord taper le code d'entrée au rez-de-chaussée (7814) puis celui de l'appartement (6611). Le concierge, monsieur Emile, en a vu d'autres et connaît le numéro de la police par cœur. A l'intérieur, il faut encore désactiver l'alarme (code 1166). L'appart témoigne de l'aisance financière de Vincent Primus. Tout le matériel hi-fi haut de gamme, des œuvres d'art anciennes et coûteuses, des meubles de caractère... Sa bibliothèque (POT 11) dispose de quelques ouvrages ésotériques sans toutefois compter de grimoire. Il y a par contre quelques manuels relatifs aux sociétés secrètes et au Temple en particulier. L'ordinateur de Primus est connecté à Internet via une borne wi-fi.
Là aussi, un code d'accès...
Nom d'utilisateur : Primus666
Mot de passe : audacesfortunajuvat
A l'intérieur, il devient aisé de trouver les contacts et les activités de Primus... Un récent échange de mails avec un correspondant vivant à Paray-le-Monial dévoile le plan de Primus. Il souhaite s’emparer de l’Aeterna Soles Petra, un puissant artefact dont il suspecterait la présence à Paray le Monial.
Le correspondant se trouve être Mathias Traveso, mais il n'y a qu'une adresse mail pour tout contact.
Traveso n’est pas un mystique. C’est un voyou introduit dans le milieu du trafic d’œuvres d’art. C’est ainsi que Primus l’a rencontré. Il a fait fortune et s’est un peu retiré des « affaires ». Il reste connu comme un playboy sur le retour et plus d’une femme seule peut savoir où il habite, ainsi que la plupart des tenanciers de débits de boisson des environs.
Traveso à des contacts et compétences qui peuvent l’aider à s’introduire dans différents lieux de Paray. C’est ce qui intéresse Primus.
Primus lui a promis un beau paquet de fric s’il l’aidait sur ce coup et lui parle d’un « trésor inestimable ». Il n’est pas au courant de la nature exacte du trésor.
Dans son dernier mail, Vincent Primus indique qu'il retrouvera Mathias devant le « Beau Rivage ».
En se renseignant un peu à Paray ou Cypierre, les personnages peuvent savoir de quoi il s'agit : un café de Paray.
4.3. A l’appartement de Bolland
Rien de notable : visiblement Phaistos avait un refuge autre que cet appartement, mais il n’y a aucun indice permettant de le retrouver.