Les peuples

Le monde de catchaluk est habitué de tout un ensemble de peuplades humaines aux langues, coutumes, modes de vie, dieux tutélaires, visions du monde différentes. Un point important à garder en tête est qu’à un peuple ne correspond pas un pays ou une cité. Ainsi si généralement dans les petits villages n’habitent qu’un seul peuple, dans les grandes villes on trouve souvent une ethnie majoritaire et tout un ensemble de membres d’autres peuples soit de passage soit vivant dans des quartiers dédiés. De même les grandes puissances comme l’empire atlec par exemple ont sous leur contrôle tout un ensemble de villes et de villages dont plusieurs appartiennent à des membres d’autres ethnies. De même, plusieurs villages d’un même peuple vivant loin les uns des autres ou vivant sous le contrôle d’un autre peuple depuis un certain temps peuvent voir leurs coutumes différer.

Atlec

Les atlecs se considèrent comme le peuple élu par les dieux. Régnant jadis sur un vaste empire, ils y ont intégré à leur empire, soumis par la force ou réduit en esclavage presque tous les autres peuples. Bien souvent considérés comme piètres combattants les atlecs sont connus pour l’importance qu’ils donnent à la piété.

Apparence

Les atlecs sont reconnaissables à leur peau teinte en bleu et à leur crâne allongé obtenu par des méthodes de déformation pratiquées dès la petite enfance à l’aide de cordes et de planches. Pour des raisons esthétiques et parfois rituelles, les atlecs ajoutent parfois des peintures blanches ou d’un bleu plus sombre à leur visage et utilisent aussi des formes de scarifications rituelles. A noter cependant que les tatouages et autres maquillages sont paradoxalement plutôt mal vus dans la société atlèque. Il existe quelques exceptions à cette règle comme le fait pour les femmes de se teindre les dents en rouge ou noir ou encore pour les membres de la haute société de se faire incruster des pierres précieuses dans les dents. Dans le même ordre d’idée l’hygiène a une grande importance dans la société atlèque et la plupart des demeures des membres de ce peuple disposent d’une pièce d’eau, le plus souvent coupée du reste de la maison. Les atlecs se lavent le plus souvent possible, au moins deux fois par jour au lever et au coucher du soleil. Ne connaissant pas le savon, les atlecs utilisent à l’instar des autres peuples les fruits et racines de certaines plantes produisant une mousse. Les atlecs se frictionnent aussi le corps avec certaines plantes censées éveiller leur corps.

Pour ce qui est des vêtements on distingue très clairement hommes et femmes. Les hommes ont pour vêtement principal un pagne tombant à l’avant et à l’arrière accompagné d’une tunique à manches courtes parfois ouverte sur le devant. Lors des voyages et évènements importants, les hommes portent aussi une longue cape recouvrant le dos et un bras. Les femmes quant à elles portent une jupe souvent longue formée d’une pièce de tissu rectangulaire attachée autour de la taille par une cordelette ou une ceinture. A cette jupe s’ajoute une tunique fermée avec ou sans manches à laquelle s’ajoute parfois une veste ouverte. Si les vêtements des plus pauvres sont pour la plupart blancs, les tuniques sont souvent colorées de manière symbolique des couleurs de la famille. A ces vêtements s’ajoutent le plus souvent des bijoux en bois colorés, jadéite, pierres précieuses et plumes, les plus communs étant de grandes boucles d’oreilles, des colliers et des piercings de nez. Les hommes portent aussi le plus souvent un couvre-chef de taille variable fait de bois et ou de tissu décoré et orné de jadéite, de plumes multicolores. Ce couvre-chef et ces parures sont censés représenter l’importance de la personne et sa richesse ce qui peut parfois avoir des conséquences fâcheuses pour certains. Par exemple, si un marchand porte des vêtements jugés trop bien pour lui, trop de bijoux etc… il sera moqué et parfois condamné à payer une amende dans certaines cités atlèques. Il est en effet très mal vu pour un atlec de mettre en avant plus de richesses que l’on en possède.

Culture

La culture atlèque est particulièrement uniforme du fait de la quasi absence de ce peuple hors de l’empire atlec. Pour ce peuple ce sont les intellectuels, les membres haut-placés de l’administration et par-dessus tout, les prêtres qui sont vus comme l’élite dirigeante. Bien qu’ils donnent une grande importance au fait de se cultiver, les atlecs sont certainement l’un des peuples où il existe le moins de mobilité sociale d’une génération à l’autre. De même les relations entre les individus d’origine sociale différente est assez encadrée et l’on y évite généralement de se mêler des affaires de ceux que l’on juge inférieurs ou supérieurs. La notion d’ordre et de respect d’une hiérarchie naturelle y est très importante même si cette hiérarchie n’est pas toujours vue comme un moyen d’écraser ou d’humilier l’autre. Une personne issue des classes supérieures comme un membre de la haute administration se sentira souvent supérieure à un marchand ou un agriculteur mais il est mal vu qu’il en tire une gloire quelconque ou qu’il utilise son statut pour les humilier dès lors qu’il ne cherche pas à faire quelque chose qui ne relèverait pas de leur « classe sociale ». Au contraire on attend à ce qu’il fasse preuve de respect pour leurs compétences mais aussi qu’ils les éduquent et les guident. De nombreux atlecs étendent cette vision des choses aux autres peuples où bien qu’ils se sentent supérieurs à eux et investis du devoir de les civiliser, ils ne doivent pas non plus tenter d’en faire des atlecs.

En suivant cette notion d’ordre naturel, les familles atlèques sont très patriarcales et le chef de famille a généralement pouvoir de vie et de mort sur l’ensemble de sa famille. Il doit cependant obtenir l’ascendant d’un prêtre pour effectuer de graves châtiments comme réduire un membre de sa famille en esclavage et le vendre, tuer un enfant mâle etc… L’une des seules manières pour les femmes de se libérer d’un mari violent est de demander le divorce. Cependant ceci étant considéré comme une faute envers les dieux, elle devra alors se donner volontairement en sacrifice pour pallier à cela. Le père décide aussi du mariage de ses enfants et petits-enfants. Ce patriarcat se retrouve à la plupart des échelons puisque les plus hauts niveaux de prêtrise ainsi que les activités de guerre et d’administration sont presque toujours réservées aux seuls hommes.

Zacoalt

Les zacoalts sont le peuple le plus répandu sur le continent. Grands conquérants, agriculteurs et artisans, ils ont fondé plusieurs cité-états indépendantes suite à la chute de l’empire Atlec. Les zacoalts sont très appréciés par les autres peuples et nombre d’entre eux sont encore retenus en esclavage que ce soit au sein de leur propre peuple ou par les atlecs. A noter que du fait de leur grand éparpillement géographique, les zacoalts ont développé tout un ensemble de cultures plus ou moins proches. Malgré cela tous les zacoalts se considèrent comme un seul peuple dont les langues, traditions, vêtements et organisations sociales sont très proches.

Apparence

Considérés comme d’une taille moyenne les zacoalts accordent une grande importance au corps, à son entretien et sa mise en valeur. Dans cette optique les zacoalts donnent une grande importance à l’hygiène. Si la plupart des habitants des petits villages se lavent plusieurs fois par jour dans de petites rivières et lacs, dans les grandes villes la plupart des maisons de bonne taille possèdent une pièce d’eau à l’image de celles des atlecs. Les zacoalts possèdent de plus un lieu unique, une petite case parfois appartenant à une famille parfois mise à disposition d’un quartier ou village et qui fait office de bain de vapeur. Cette case possède un mur fait de pierres poreuses dans lequel est incrusté un foyer régulièrement alimenté. Lorsqu’une personne souhaite l’utiliser elle jette de l’eau sur les pierres du mur et se frictionne avec des herbes mises à disposition avant de s’allonger sur une natte pour laisser le bain agir. Autre point important, les zacoalts refusent le plus souvent tout ce qui pourrait porter selon eux atteinte au corps ainsi les tatouages, déformations corporelles, scarifications rituelles et autres tatouages sont relativement mal vus. Les boucles d’oreilles et peintures corporelles jaunes, rouges et parfois noires sont en revanches très communes. L’importance du corps passe aussi par le fait que les zacoalts s’astreignent souvent à un régime particulier peu carné et à la pratique d’exercices physiques réguliers notamment la lutte ou la course.

Concernant les vêtements, le vêtement principal des hommes est un simple pagne retombant sur l’avant et celui des femmes une jupe courte arrivant aux genoux. En plus de leur pagne les hommes portent souvent une cape plus ou moins colorée (ou parfois plusieurs en même temps en temps de grands froids) et une coiffe de plume. Les femmes quant à elles n’ont droit ni à la cape ni à la coiffe, sauf pour celles qui font partie d’une certaine noblesse ou sont des guerrières. A partir d’un certain âge ou en période plus fraiches les femmes portent parfois une tunique large sans manche. Cette tunique est assez répandue chez les zacoalts vivant dans l’empire atlec surtout dans les grandes villes. A noter que le fait de montrer son corps autant pour les hommes que les femmes, est considéré comme une preuve d’assurance et de masculinité/féminité et n’est en rien vu comme provoquant. Ainsi pour un zacoalt plus le corps d’une personne est couvert et plus on considère que cette personne manque de vigueur et de confiance en elle. La nudité totale est cependant mal vue. Les riches parures en jadéite, les anneaux de bouches, boucles d’oreilles voire les bijoux et autres signes ostentatoires de richesse sont souvent mal vus parmi la majorité de la population, et sont souvent considérés comme une excentricité tolérable chez les grands guerriers, prêtres et chamans et les notchapas.

Culture

Bien que très variable selon les lieux, la culture zacoalte possède un certain nombre de bases communes à plus ou moins toutes les cultures. Avant toute chose il s’agit de cultures très tribales. En effet le groupe qui est soit l’équivalent de quelques familles dans les grandes villes, soit de l’ensemble du village y a une place prépondérante et c’est au sein de ce dernier que l’individu est censé s’accomplir. En effet ce qui fait la valeur d’une personne chez les zacoalts est le plus souvent ce qu’elle apporte au groupe et l’individualisme y est mal vu. Il en résulte que les marchands œuvrant pour leur profit personnel, personnes qui quittent leur groupe d’origine etc… sont au minimum vus avec une certaine suspicion. De même ces communautés tendent à être totalement autosuffisantes et sont souvent très peu tournées vers le commerce.

La culture zacoalte est aussi fortement tournée vers le combat et le maniement des armes et la maitrise de la lutte y joue souvent une place importante tant dans l’éducation des jeunes hommes que des jeunes femmes. Il est en effet mal vu qu’un jeune homme (c’est beaucoup moins le cas pour une jeune femme), soit incapable de se battre non pas car il doit savoir se défendre, mais il doit être capable de défendre les siens.

Les familles zacoaltes ont une structure très particulière et dépendent le plus souvent du lieu de vie. Au sein même des cité-états, c’est celui ou celle qui a la plus grande expérience militaire qui dirige la maison. Si aucun n’a d’expérience militaire, c’est au choix celui ou celle qui a la plus grande importance dans l’administration ou qui apporte le plus de richesse de manière régulière (le jeu ou la prostitution ne sont pas pris en compte). En cas de litige les participants doivent s’en remettre à un prêtre qui soit décidera qui des deux époux a la direction de la maison, soit peut prononcer le divorce s’il estime que le mariage ne fonctionne pas. Ce sera alors à lui de répartir les biens, la garde des enfants etc… D’une manière plus globale on ne trouve pas dans les grandes villes de places réservées aux femmes ou aux hommes sauf parfois le médecin (la tradition voulant que l'on ne s'occupe que de ceux du même sexe). Dans les petits villages, les choses sont souvent plus tranchées avec des activités réservées aux hommes (guerre, chasse etc…) et d’autres aux femmes (cuisine, tissage etc…). A noter toutefois que ces règles ne s’appliquent pas totalement à tous puisqu’on attend parfois des femmes qu’elles soient capables de se battre pour défendre leur foyer. De plus, la personne à la tête du village qui est le plus souvent un guerrier accompli peut autant être un homme qu’une femme. Dans ces petits villages les conflits sont le plus souvent traités en audience devant la chef du village et le prêtre, le chef du village ayant le dernier mot. A noter que dans la société zacoalte de manière plus générale, il est au moins aussi mal vu de battre sa femme que le fait qu’une femme ne se défende pas d’un mari violent. Une femme battue par son mari a donc tout à fait le droit de tuer ce dernier en cas de légitime défense et (et inversement) et son geste sera salué.

Tigui

Parfois surnommés peuple des mers, les tiguis sont issus d’un archipel au sud-est du continent principal de Catchaluk. Vivant principalement dans des îles et le long des côtes, les tiguis ont une culture très tribale et sont des navigateurs hors pairs. Généralement peu portés sur le commerce ou les échanges diplomatiques, ils sont aussi connus pour leur férocité au combat et leur goût du risque. Il arrive que certains des membres de ce peuple se tourne parfois vers le commerce d’esclaves avec l’empire atlec ou l’exécution de basses besognes. Ces derniers sont alors très mal vus par leur clan et contraints à l’exil.

Apparence :

Les tiguis sont reconnaissables à leur grande taille et à leur peau légèrement plus sombre. Ces derniers arborent le plus souvent des tatouages complexes sur l’ensemble du corps qui relèvent d’une importance toute particulière et ont une grande signification. Recevant leur premier tatouage après avoir réussi une série d’épreuve lors de leur passage à l’âge adulte (15 ans), ils en recevront par la suite un tous les ans. Ce nouveau tatouage qui complètera le précédent marquera la réalisation la plus importante de l’individu durant l’année passée. Il peut s’agir d’une victoire au combat, de la chasse d’un grand prédateur, d’un sacrifice particulièrement important fait aux dieux, d’un évènement étrange vu comme une bénédiction etc… les tiguis disposent ainsi sur leur corps de l’ensemble de leur histoire mais l’art du tatouage étant propre à chaque clan, seul un membre du clan peut vraiment l’interpréter.

Hommes et femmes portent le plus souvent les mêmes vêtements à savoir un pagne souvent accompagné d’une lourde cape en tissu lourd et coloré plus ou moins recouvert de plumes qu’ils n’hésitent pas à abandonner lors des travaux et à la guerre. Se lavant exclusivement dans les cours d’eau et la mer, ils sont considérés par les autres peuples comme ayant une hygiène douteuse même si dans les faits ils se lavent régulièrement. Cette rumeur vient du fait que les tiguis se frictionnent le corps avec certaines plantes dégageant une forte odeur de musc et ayant un caractère sacré. Société plutôt paritaire dans les tâches du quotidien et les tâches guerrières, seules les fonctions de chaman et de chef sont réservées aux hommes par tradition. A noter que les femmes manifestant des talents de naybals ne sont pas tuées comme les hommes mais abandonnées dans un milieu hostile, le plus souvent une île lointaine. Si elles arrivent à contrôler leur don devenant des waykuals et à revenir au sein de leur clan, elle sera alors accueillie comme une guerrière d’exception et aura droit à de nombreux privilèges comme le fait d’être servie juste après le chef pendant les banquets, le fait de rejoindre une maison où se trouve ses semblables ou le fait de porter une cape en plumes rouges.

Culture :

Il est difficile de définir avec exactitude la culture tiguie tant chaque clan a ses coutumes, traditions, rites de passages etc… Malgré cela un point essentiel reste la notion de clan. Ces clans sont extrêmement soudés et les tiguis croient que tout ce qui touche un individu (gloire, honneur, richesse) est considéré comme ressurgissant sur le clan. Ainsi un comportement lâche au combat ou une apparente faiblesse est vue comme une grave offense et la personne est alors souvent soumise à de graves châtiments de la part de l’ensemble du clan. Dans cette optique un couple qui mettrait au monde un enfant mal formé se verrait séparé d’office et aurait interdiction de procréer de nouveau pour le bien du clan. Leur enfant quant à lui serait immédiatement tué. De même un individu qui serait considéré comme maudit, trop malchanceux ou autre sera souvent chassé ou tué. C’est pour éviter cela que les bébés sont méticuleusement examinés à la naissance et que le prêtre ou chaman local lui fait passer un certain nombre de tests.

Parmi les tiguis, la notion de famille se confond avec celle de clan. Si on y trouve plusieurs foyers, chacun est libre d’aller à tout moment avec qui il veut sans que cela ne pose problème (sauf si les deux personnes ont commis un tabou comme mettre au monde un enfant mal formé). Ainsi les enfants et tous les biens appartiennent au clan. Chacun est libre de gérer les choses comme il le souhaite mais le chef de clan (qui est dans nombre de clans toujours un homme) a tous les droits sur l’ensemble des membres de son clan ainsi que les biens et terres du clan. Un chef de clan peut ainsi décider de réduire une personne en esclavage, de charger une personne pour qu’elle éduque et pourvoit aux besoins d’un enfant précis etc… la seule limite à son pouvoir est le prêtre ou le chaman et le temple. Cette importance du clan et la relative égalité qui y règne fait qu’il n’y a pour ainsi dire pas de reproduction sociale au sein de ce dernier sauf éventuellement pour les tâches de prêtre, chef et chaman.

Au-delà de la dévotion au clan, la culture tiguie met souvent en avant les actions osées, les prises de risques et les actions d’éclat. Cette mise en avant n’est pas tant là pour glorifier l’individu en tant que tel mais elle est plutôt vue comme un moyen de faire ressurgir ses actions sur tout le clan. Il en résulte que les tiguis ont une forte propension à prendre des risques et disposent généralement d’un grand esprit d’initiative… mais que ces derniers sont souvent perçus comme relativement inconscients par les autres peuples.

Cutchakan

Les cutchakans sont un peuple de nomades. Perçus comme curieux, méfiants et sauvages, leur peuple fut jadis en grande partie massacré et chassé de ses terres par l’empire Atlec en raison de ses liens passés avec les itzocs et de leurs refus de reconnaitre les atlecs comme nouveaux maitres du monde. Depuis lors la plupart de leurs communautés sont contraintes de vivre dans les coins reculés des terres arides à flanc de montagnes, mais d’autres ont trouvé refuge dans des zones plus hospitalières notamment au sud de la jungle de l’est. A noter que plusieurs communautés cutchakannes ont complètement quitté ces terres parcourant le monde à la recherche de terres plus propices.

Apparence :

Portant rarement d’autres vêtements qu’un simple pagne et parfois une cape en peau ou tissu grossier dans des teintes ternes, les vêtements des hommes et des femmes sont relativement similaires même si les femmes remplacent le pagne par une jupe arrivant en dessous des genoux en peau. Les cutchakans ne portent généralement pas beaucoup de bijoux si ce n’est quelques bracelets tressés comprenant quelques os, plumes et morceaux de bois taillés. On peut aussi trouver divers bracelets et colliers fait de perles de bois peintes dans des couleurs rouges, bleues et plus rarement blanches ou noires. Parfois simplement enfilées à la suite ces perles sont parfois attachées par un maillage complexe permettant de réaliser des pectorales de très bonne qualité. A noter que les cutchakans ne portent pas de sandales. Biens qu’ils sachent en fabriquer, ces dernières étant utilisées par les prêtres et chamans dans certains rituels, ce choix vient du fait qu’ils souhaitent rester en contact avec le sol ce qui les obligeraient à rester humble.

D’une taille et d’une apparence similaire aux zacoalts, ils sont reconnaissables aux nombreuses peintures noires dont ils se recouvrent parfois une partie du visage et du corps. Les cutchakans sont aussi reconnaissables à leurs cheveux longs souvent laissés détachés comprenant parfois quelques perles de bois ou plumes surtout à l’approche des combats. Les cutchakans ne portent généralement pas de riches bijoux à l’exception de longues tiges d’os et de bois dont ils se percent certaines parties du corps. Du fait de leur mode de vie nomade l’hygiène au sein des communautés cutchakannes est souvent loin d’être la première priorité et dépend le plus souvent des sources d’eau à disposition.

Culture :

Les cutchakans ont une culture essentiellement nomade voir semi nomade. Ils vivent dans des tribus de très petite taille allant d’une vingtaine à une centaine d’individus et chaque personne qui y a sa place (même un étranger accueilli) est considéré comme un membre de la famille. Bien qu’il puisse y avoir un chef plus ou moins officiel, les décisions importantes y sont prises par toutes les personnes présentes. Et il en va de même pour les décisions relatives aux problèmes internes. Il n’y a pas vraiment de répartition des pouvoirs entre hommes et femmes ou même entre les différents individus. Leur tolérance est telle que les cutchakans sont certainement le peuple le plus tolérant vis à vis des waykuals, naibals et autres wadus qui sont souvent chassés ou au moins mis à part par les autres peuples. Ils sont aussi les plus tolérants vis-à-vis des relations avec les autres peuples.

L’une des grandes particularités culturelles des cutchakans est que ces derniers ont une culture assez individualiste. Pour ce peuple la tribu est une œuvre collective permettant à chacun de s’accomplir dans ce qu’il souhaite ou cherche… elle ne peut pas être une chose qui contraindra une personne de bonne volonté. Aussi si un individu est clairement opposé à une décision de sa tribu il arrivera souvent qu’il quitte cette dernière et trouve refuge dans une autre tribu. Il arrivera ensuite qu’au bout d’un certain temps il revienne dans sa tribu d’origine sans que son comportement lui soit reproché. Au contraire une personne qui nierait totalement son intérêt et ses aspirations pour toujours se confronter à la volonté de sa tribu est vue comme une chose triste par ce peuple.

Une dernière grande particularité des cutchakans est le rapport assez ambivalent avec les autres peuples. Généralement les cutchakans sont assez méfiants vis-à-vis des autres peuples surtout si ces derniers sont en nombre. Si lors de leur exode ils rencontrent d’autres peuple ou s’approchent d’un village, ils auront souvent tendance à les observer de loin et à les éviter notamment par peur des préjugés de ces peuples contre les cutchakans. D’un autre côté la plupart des cutchakans seront toujours prêts à aider les personnes dans le besoin, à l’exception notable des atlecs, si ces personnes ne leur ont pas nui auparavant. Il arrive même souvent que des non-cutchakans dans le besoin soient accueillis dans la tribu où ils sont traités comme des cutchakans. En revanche ce peuple peut s’avérer très rancunier et toute trahison contre un membre d’un clan pourra entrainer une vengeance terrible.

Iktomi

Les cutchakans iktomis ou simplement iktomis sont un cas très particulier. Membres à part entière du peuple cutchakan les iktomis sont une partie intégrante de l’Empire Atlec au sein duquel ils jouissent d’une place à part parmi les peuples soumis. Vivant dans les plaines arides au sud de la cité de Uzka’uechan, ils sont assez différents des autres cutchakans ayant intégré de nombreux éléments de la culture atlèque. A ce titre ils vivent principalement sur un territoire nommé huatanab iktomi composé d’un ensemble de villages de taille moyenne dont les maisons sont fabriquées en dur et possèdent même une ville propre du nom de Chenkal‘itza. Ce huatanab tire d’ailleurs son nom du huatan considéré comme un représentant du qetec (dieux tutélaire) des cutchakans ayant tout pouvoir sur son peuple. Le territoire sous leur contrôle s’appelle d’ailleurs le huatanab iktomi. Le huatanab est cependant considéré comme faisant partie de l’empire atlec malgré sa relative liberté.

Apparence

L’apparence des iktomis est souvent considérée comme à mi-chemin entre les cutchakans et les atlecs. Si du point de vue de la taille et de la coupe de cheveux rien ne les différencie des cutchakans, le reste des vêtements est plus variable. En effet si l’on retrouve le pagne porté par des hommes et la jupe un peu plus longue pour les femmes, le tissu vient souvent remplacer la peau. Ce dernier est souvent légèrement coloré et d’une qualité moyenne et est souvent accompagné d’une tunique pour les femmes et d’une cape pour les hommes. A noter que lors des voyages la cape des hommes est généralement faite de peau. Si l’on y retrouve des bijoux en bois, os et plumes ; ces derniers sont souvent mêlés d’autres éléments d’origine atlèque comme des pierres précieuses, de la jadéite et de la mosaïque. L’utilisation de pectorales en perles de bois ou os est généralement une chose très rare. En revanche l’usage de sandales est très rare chez les iktomis à l’exception de la noblesse, des guerriers et des prêtres.

Pour ce qui est de leur corps, les iktomis sont plus sensibles aux questions d’hygiène que les autres cutchakans bien qu’ils soient considérés comme assez peu propres par les atlecs. Les cheveux y sont généralement longs et l’usage des peintures noires est souvent réservé à la guerre ou aux usages rituels. Les diverses tiges en bois et os servant de bijoux chez les cutchakans sont aussi présentes mais souvent agrémentées ou remplacées par de la jadéite.

Il est à noter que les iktomis n’en renient pas pour autant l’apparence des cutchakans. A ce titre lorsqu’ils ont de longs voyages à faire comme lors de rites initiatiques, il arrive souvent qu’ils se vêtissent comme les autres cutchakans pour « retrouver l’esprit de leur peuple » et renouer avec la terre.

Culture

Les iktomis sont entièrement sédentarisés et l’agriculture est la source principale de leur alimentation loin devant la cueillette, la pêche et la chasse et à ce titre se distinguent des cutchakans nomades ou semi-nomades. Ils pratiquent aussi l’élevage de chiens et de dindes de manière plus ou moins intensive ce qui leur permet d’avoir un régime alimentaire particulièrement riche. Cette sédentarisation s’est aussi accompagnée du développement de structures sociales plus organisées et encadrées. La notion de tribu si elle existe n’est à la fois pas aussi libre que chez les cutchakans (il est plus difficile de changer de clan ou de le quitter) mais a aussi une plus grande influence sur la vie de la personne notamment dans la gestion de l’impôt, de certains rites etc...

Totalement intégrés à l’empire atlec, certaines pratiques diffèrent fortement des autres cutchakans et ont été influencées par les autres peuples de l’empire. Nombre de cérémonies jugées dégradantes envers les atlecs sont souvent modifiées voire parfois interdites. A l’instar des atlecs, les iktomis n’ont aucune tolérance pour les hérésies comme les naybals, wadus et waykuals qu’ils chassent et mettent à mort sauf quand il s’agit de cutchakans non iktomis. Ils ont aussi développé un fort intérêt pour le commerce et ont développé une grande puissance militaire, les troupes iktomies étant très réputées pour leur discipline. Les iktomis n’en restent pas moins proches des cutchakans sur de nombreux points et accordent une certaine importance à la liberté individuelle ainsi qu’à la parité mais aussi au fait de voyager.

Une autre grande particularité de la culture iktomie est sa recherche du savoir. Si la curiosité est un trait de caractère partagé par de nombreux cutchakans, le cas des iktomis est un peu particulier. En effet leur quête de savoir est de plus très souvent orientée vers les anciens cutchakans sédentaires d’avant l’ère zimolc. Cette recherche va souvent très loin car elle permet de légitimer les iktomis dans leur volonté d’être un exemple pour les autres cutchakans et tout est bon pour justifier leur mode de vie sédentaire.

Akoutlal

Les akoutlals sont le peuple des rivières (et des marais). Vivant le long des fleuves souvent dans de petits villages sur pilotis, ils sont particulièrement appréciés pour leurs talents de commerçants et de pêcheurs. Ils sont aussi de très bons artisans surtout en matière de textile et de travail des plumes. Connus pour leur recherche d’une vie simple et pacifique, les akoutlals sont particulièrement connus pour l’importance qu’ils donnent à la vie humaine et leur pacifisme parfois poussé à l’extrême.

Apparence

Les akoutlals sont connus pour leurs tenues faites de tissus de qualité (coton et/ou laine de lama) aux couleurs pastelles, le plus souvent blanc, bleu, vert ou jaune. Le principal vêtement des hommes est une chemise légèrement plus ou moins longue ainsi qu’un pagne retombant sur l'avant. Les hommes portent aussi généralement un chapeau plat nommé quasap aux couleurs de leur village. Les femmes quant à elles portent généralement une longue jupe accompagnée d’une longue tunique ou d’un poncho parfois très grand. A ces vêtements s’ajoutent parfois quelques signes de richesse personnelle comme des colliers et boucles d’oreilles le plus souvent en jadéite, écailles de tortues et plumes mais rien qui ne devrait être jugé offensant ou exciter la convoitise. A ce titre la plupart du temps rien ne distingue un chef akoutlal d’un membre de son village.

D’une taille et d’une apparence similaire aux zacoalts, ils sont parfois reconnaissables à leurs peintures faciales en créneaux réalisées à l’encre bleue et rappelant les vagues ainsi qu’à leur coiffure complexe, surtout celles des femmes. A noter qu’en raison de leur proximité avec l’eau, les akoutlals ont bien souvent une très bonne hygiène se baignant souvent au moins une fois par jour et ce en amont du village. Certains villages akoutlals ont aussi développé un certain goût pour les bains de vapeur zacoalts mais chez eux il prend la forme d’une petite case au centre de laquelle se trouve une grosse pierre chauffée qui est aspergée d’eau. Contrairement aux zacoalts, les bains de vapeur sont chez les akoutlals des activités communes donnant souvent lieu à des échanges, débats, collations ou jeux.

Culture

La principale caractéristique de la culture akoutlale est l’importance donnée à la vie humaine et à la non-violence. Cela va bien au-delà du pacifisme classique puisqu’un village akoutlal qui se verrait menacer par une autre tribu préfèrera toujours négocier et en cas d’échec, renoncera à l’idée de se battre dans l’idée de protéger autant la vie des siens que de ses adversaires. Les akoutlals n’ont ainsi pas de guerriers et ne se défendront que si leur vie est directement en danger et que leur adversaire a pour fin de leur ôter la vie (et non de les réduire en esclavage, leur voler leurs biens etc…). Etonnamment cette posture même si elle suscite parfois des moqueries des autres peuples est aussi vue avec une certaine forme de respect et attaquer un village akoutlal est vu comme quelque chose de particulièrement lâche et dégradant. On raconte même des histoires où les membres d’un clan tigui auraient été mis à mort pour avoir attaqué un village du peuple de la rivière. Ce pacifisme se retrouve aussi dans les sacrifices puisque pour ce peuple, un sacrifice humain doit toujours être effectué sur un volontaire. Si cette doctrine et vision de la vie est généralement respectée par l’ensemble de ce peuple, il arrive que des individus isolés en aient une interprétation plus large et n’hésitent pas à se défendre eux ou leur village contre des voleurs ou esclavagistes, ils sont alors souvent contraints de vivre hors du village. Dans la même idée, l’esclavage est considéré comme une chose particulièrement atroce par les akoutlals et tout esclave qui pose le pied dans un de leurs villages est considéré comme libre par les membres de ce village. Cette tolérance à tout de même une limite puisque les wadus, sorciers et naybals (et donc les waykuals) y sont punis de morts. Une exception notable concerne les naybals singes qui s’ils arrivent à se contrôler et à devenir des waykuals singes sont « tolérés » dès lors qu’ils vivent à l’extérieur du village, ne prennent pas de femmes et se montrent discrets.

Paradoxalement si les akoutlals sont très ouverts envers les étrangers, ils ont envers eux une certaine méfiance. En effet s’ils acceptent volontiers de se soumettre à un village plus fort ou aux nouveaux maîtres de la région, ils refusent généralement que des étrangers s’intègrent à leurs villages plus de quelques jours ces derniers étant suspectés de porter atteinte à leur philosophie pacifiste. De même s’ils offrent souvent leur aide aux voyageurs égarés et offrent souvent l’asile aux esclaves évadés, exilés etc… ces derniers doivent résider dans un lieu spécifique hors du village sur pilotis pour pas que le mode de vie akoutlal ne soit contaminé.

Au sein de tribus akoutlales la plupart des grandes décisions reviennent au chef du village qui en est aussi le prêtre, cette tâche étant réservé aux hommes. Les chamans sont particulièrement rares parmi ce peuple et vivent en marge des villages. Cette personne est souvent entourée par un conseil formé des plus anciens habitants qui l’aide à prendre des décisions. Pour ce qui est des familles, les tâches relevant des hommes et femmes sont relativement différentes puisque l’on retrouve des tâches réservées aux hommes (pêche, cueillette et chasse), d’autres réservées aux femmes (tissage, cuisine, entretien du village) ; d’autres comme le commerce sont mixtes et d’autres encore sont réservées aux anciens (s’occuper des jeunes, médecine).

Oxotlli

cultures distinctes mais possédant certains points communs comme un même mythe fondateur, certaines traditions et croyances, le culte des patchamas (parfois sous le nom de grand ancêtre ou grands esprits), la pratique des sacrifices humains, ainsi que l’utilisation d’une langue sacrée commune (l’oxotlli) qui ne peut pas être changée et est utilisée pour communiquer entre tribus de cultures différentes. Vivant principalement dans les jungles et marais, ils sont souvent considérés comme des sauvages par les atlecs zacoalts et itzocs, et vivent le plus souvent en petites communautés tribales très fermées. A noter que si nombre de leurs villages ne dépassent pas plus d’une centaine d’individus voir deux cent, certaines de ces cultures possèdent parfois des structures plus grandes formant des sortes de petites villes ayant une structure plus ou moins officielle qui sont en réalité plusieurs petits villages accolés autour d’une structure religieuse (souvent un tumulus avec un temple) plus ou moins importante. La structure de vie de base reste cependant le village et ces derniers sont parfois si bien cachés par la jungle que les autres peuples ignorent leur existence.

Apparence :

Bien qu’ils soient répartis sur deux grandes zones géographiques distinctes à savoir les jungles de l’est et du sud avec quelques poches de peuplement dans les jungles de l’ouest, les oxotllis partagent un certain nombre de traits communs. Le principal de ces traits est leur petite taille bien qu’il y ait des variations. La plupart des oxotllis ne portent pas ou peu de vêtements à part un éventuel cache sexe ou un pagne. Ils pratiquent la peinture corporelle majoritairement blanche mais avec parfois des notes de noir ou rouge, ces dernières étant considérées par ce peuple comme une forme de vêtements. Ainsi de leur point de vue une personne nue mais peinte n’est pas indécente. S’ils portent des bijoux, la plupart sont en bois coloré, os, pierre verte ou plumes, l’or et les pierres précieuses étant souvent mal considérés. Bien que considérés comme sauvages et peu soucieux d’eux-mêmes, les oxotllis ont tout de même un certain sens de l’hygiène et ils utilisent toute une variété de plantes pour se laver le corps et les dents. Contrairement aux atlecs, zacoalts et akoutlals, les oxotllis n’utilisent pas de fleurs pour se parfumer le corps préférant utiliser la terre ou les feuilles et l’écorce réduite en poudre de certains arbres dans le but de masquer leur odeur pour la chasse ou bien éloigner certains prédateurs naturels.

Culture

Formant de petites communautés très soudées, si un membre de la tribu s’éloigne trop longtemps de son lieu d’origine pour une raison ou une autre, il le vit souvent très mal voir se laisse même parfois mourir de faim. Malgré cela, certains oxotllis doivent parfois quitter leur village que ce soit pour un rite particulier comme devenir chef, ou parce qu’ils sont condamnés à l’exil (ce qui est la pire punition pour un oxotlli). Il arrive aussi que de jeunes adultes quittent volontairement leur village d’origine car ils souhaitent découvrir le monde extérieur. Dans ce cas ils sont répudiés par leur famille et ne peuvent retourner dans leur village d’origine qu’après 10 ans. Un jeune homme peut aussi quitter sa tribu d’origine si un mariage a été arrangé avec une autre tribu oxotllie. Dans ce cas c’est toujours le jeune homme qui va dans la tribu de la jeune femme.

Le plus souvent, les oxotllis apprécient particulièrement le fait de se retrouver entre eux loin des soucis des autres peuples ce qui alimente encore plus les rumeurs et croyances infondées les concernant. Bien qu’ils ne soient pas territoriaux de nature, s’ils estiment que des étrangers s’installent trop près de chez eux ou qu’ils troublent la vie de la tribu lors de leurs passages, certaines tribus oxotllies n’hésiteront pas à les effrayer voire à les tuer alors que d’autres se contenteront de se cacher à leurs yeux ou leur demanderont un droit de passage. En cas d’attaque, ils profiteront d’ailleurs souvent d’une de ces occasions de capturer un des étrangers et à le garder prisonnier pour en faire un sacrifice plus tard. De même si le village se voit menacé par un peuple jugé plus puissant ou s’il est simplement trop sollicité par des étrangers, la tribu migrera plus profondément dans la forêt pour former un autre village. Tout ceci n’est cependant le plus souvent valable que pour les non oxotllis, les tribus oxotllies même de culture différentes possédant de forts liens, des échanges commerciaux de proche en proche et étant dans certains cas régulièrement en conflit.

Si les structures politiques peuvent être très variables et sont d’une faible importance, on trouve souvent à la tête d’une tribu une personne qui assume le rôle de chef et souvent de chaman et/ou de prêtre. Ce rôle est souvent mais pas toujours destiné à une femme et peut être héréditaire. L’importance politique de cette personne est très variable puisque si parfois il est un simple guide ou conseiller pour les siens, dans d’autres cas il a tout pouvoir pour prendre les décisions, trancher les litiges, fêter les unions etc… Le plus souvent cette cheffe doit avant son accession au pouvoir faire un rite d’initiation prenant la forme d’un exil volontaire de 5 années durant lequel il ou elle parcourera le monde pour en apprendre plus sur ce qu’il se passe hors du village mais aussi éprouver ses aptitudes à survivre. Ce voyage a aussi pour but de découvrir d’éventuelles menaces envers les siens. Une fois ce voyage accompli, la personne secondera la cheffe jusqu’à la mort de cette dernière. D’un point de vue plus global, les sociétés oxotllies sont en général plutôt matriarcales voire mixtes et la femme est celle qui prend les décisions concernant la famille. D’ailleurs, si une femme estime que son mari la maltraite ou la trompe, les conséquences peuvent être graves car ce dernier pourra alors, sur décision du chef, être castré et exilé.

Itzoc

Les itzocs sont un peuple mystérieux desquels la plupart des autres peuples savent très peu de choses. Parmi les rares fait certains, on sait qu’ils sont issus des régions montagneuses où ils ont été chassés durant l’ère Zimolc. Autre certitude ils sont le seul peuple à connaitre les secrets de la fabrication d’objet et d’armes en or, métal précieux pour ce peuple qu’ils ne partagent que très rarement avec les autres. On sait finalement que ce peuple est particulièrement isolationniste et protège ses frontières et villages de toute intrusion étrangère.

Pour ce qui est du reste on trouve très peu d’informations fiables sur ce peuple en raison de son isolement. Il existe cependant un certain nombre de témoignages venant d’aventuriers prétendant s’être rendus dans les régions montagneuses isolées, et d’autres issus de personnes prétendant avoir été esclaves de ce peuple. Cependant il n’est pas rare que ces témoignages soient de simples affabulations et se contredisent. Ainsi pour certains les itzocs sont particulièrement grands avec une peau sombre et des vêtement colorés. Pour d’autres, ils sont plutôt petits et toujours vêtus d’or et de richesses. Certains prétendent aussi que leurs guerriers portent toujours des masques d’or représentant des visages grimaçants. On dit aussi que les guerriers s’adonnent au cannibalisme et s’habillent avec les os de leurs victimes qu’ils recouvrent d’or. Pour d’autres encore, les itzocs n’ont pas d’armée mais uniquement quelques assassins et ne respectent aucune des règles de la guerre.

En réalité il semble que malgré leur réputation, certains itzocs parcourent Catchaluk parfois se faisant passer pour des zacoalts, des akoutlals ou des cutchakans… Commerçant parfois des objets en or ou de la poudre d’or, ils ne parlent jamais de leur peuple, culture, croyance ou même de leur langue. Certains pensent que ces marchands sont en réalité des espions chargés de trouver des villages isolés pouvant être attaqués par leurs maîtres.