Les Momies & les Vampires

Les Vampires, le Clan Nocturne

Lorsque naquit Ishkaladar, les descendants d'Aramidras étaient innombrables. Ils avaient tissé des liens claniques puissants sur tout Gandariah, et tous leur étaient redevables pour la traque des apsûr. Mais le fléau d'Ahriman approchait. Ahriman avait patiemment enseigné à la lignée de Bahavnagar l'art nécromantique. Les nécromants avaient reçu pour enseignement secret de devoir attendre l'ordre de réveiller les Condamnés, ceux que Kenob avait fait enfermer dans des sarcophages à Bardahut.

L'ordre était donné de les lâcher contre le chef attendu de la lignée d'Aramidras. Quand Jaliar, père d'Ishkaladar fut érigé en Roi de Pelaboria et protecteur des mille tribus, Ahriman cru son heure venue. Il fit libérer l'armée des morts. Les momies se déchaînèrent. La « guerre des morts » commença. Les momies étaient nombreuses mais faibles. Lâchées sur Toldoba elles firent un véritable massacre. Jaliar réussi à protéger son fils Ishkaladar, et à en exterminer un grand nombre, grâce à la pyromancie. Les nécromants comprirent qu'ils ne pouvaient pas lutter contre la magie enseignée par Aramidras, et se tournèrent vers Ahriman. Celui-ci offrit alors aux momies un espoir de connaître un regain de puissance : boire le sang des descendants d'Aramidras. Tous les fils du ciel furent traqués et attaqués dans des embuscades de plus en plus audacieuses.

Les momies qui burent le sang des fils du ciel devinrent des vampires, le Clan Nocturne. Ils disposaient alors du souffle d'Ahriman et du prana de Mezdahor. Ils commencèrent à s'affronter et à se défier pour avoir le plus de sang possible de la lignée des fils du ciel. Les nécromants n'avaient plus assez d'emprise sur eux, et les vampires massacrèrent tous ceux qui tentèrent de les contrôler. L’œuvre d'Ahriman s'accomplissait. Peu à peu, il ne resterait plus de descendant d'Aramidras et c'est tout ce qui importait. Jamais Gandariah ne serait ligué en un empire capable de défier son emprise sur l'humanité.

Vint le jour où les plus empressés des vampires attaquèrent Eleutheria pour anéantir Jaliar. Ils y parvinrent, mais Ishkaladar invoqua les cimeterres de feu et pu les vaincre. Après les funérailles de Jaliar, Ishkaladar compris qu'il n'aurait de repos que lorsqu'il aurait vaincu le Clan Nocturne. Il s'empressa alors d'accaparer le pouvoir sur toutes les tribus, et d'étendre un empire sous son autorité. Il chercha un moyen d'anéantir le Clan Nocturne et s'interrogea sur la possibilité d'enflammer les lunes. Réunissant les plus grands mages, il parvint au rituel des Lunes de Feu. Une grande partie des vampires péri cette nuit là , mais d'autres parvinrent à se cacher et surent alors qu'il valait mieux pour elles passer inaperçu, car les pouvoirs transmis par Aramidras étaient bien trop grands. Sans eydolun, il ne leur serait jamais possible de lutter sur ce terrain.

Les vampires sont immortels. Ils sont dénués d'organes vitaux. Ils possèdent la force et la rapidité d'un léopard géant, ils peuvent lire et contrôler l'esprit des hommes. Ils peuvent voler, se changer en fumée, ils voient dans la nuit et boivent le sang humain. Ils ne craignent que le feu et la lumière du soleil, point faibles qu'ils partagent avec tous les mort-vivants. Les vampires cherchent le sang le plus pur : celui qui s'est illuminé par la grâce de la semence d'Aramidras ou d'un respect élevé des lois de l'intégrité.

Il est important pour eux que l'humanité suive les voies de l'intégrité, afin de pouvoir bénéficier d'une nourriture de qualité. Les vampires ne peuvent se nourrir d'un sang impie. Ils ne peuvent pas non plus affronter le pouvoir des dives, qu'ils soient askyas ou apsûr. Les vampires cherchent avant tout à répondre à leurs besoins personnels, et disposent d'assez de pouvoir pour assouvir leurs désirs. Les vampires peuvent transmettre le don impie en donnant leur sang à un homme après l'avoir tué et avoir effectué le rite de nécromancie. De fait, les vampires sont devenus des maîtres de nécromancie. Ils se saisissent des morts dans leurs suaires avant qu'ils ne soient brûlés et mis dans leurs urnes, ce qui en laisse assez peu, et demeure flagrant. Pas d'armée des morts, à moins de bénéficier d'un champ de bataille.