Histoire globale

Dès lors que l’on remonte à plus de quelques siècles il est difficile de faire la part entre mythe et réalité. Les différents sages s’étant penchés sur le sujet en se basant sur l’études d’anciens codex et de tradition orale ont cependant pu déterminer trois grandes périodes.

Ere de l’or

On ne trouve presque plus d’informations sur l’ère de l’or et la plupart des choses que l’on sait relève des légendes, de traditions orales et de pictogrammes retrouvés dans d’anciennes ruines. Et il semble que seuls les itzocs gardent des souvenir de cette période.

Durant l’ère de l’or, tous les peuples auraient été soumis aux itzocs qui régnaient en maîtres sur l’ensemble de Catchaluk. Sous leurs règnes les autres peuples étaient réduits en esclavage et chacun d’entre eux étaient assignés à une tâche précise et il arrivait régulièrement que pour éviter toute révolte les itzocs massacraient des villages entiers. Face à tant de cruauté les peuples s’unirent sous la direction des atlecs (car ils étaient les plus sages) et chassèrent les itzocs vers les montagnes.

Ere de Zamloc

Cette ère qui a duré près de 370 ans tire son nom du qetec (dieu tutélaire) des atlecs. Cette période fut marquée par la prise de pouvoir des atelcs suite à la défaite des itzocs. Dans un premier temps les atlecs mirent en place un régime politique basé sur un système de caste ou chaque peuple avait une tache précise et un certain poids dans les décisions. Dans ce système ils occupaient les rôles de prêtres et d’administrateur du territoire.

Cependant au fil des années, les atlecs suite aux visions de plusieurs de leurs prêtres se persuadèrent qu’ils étaient le peuple élu des dieux et ils prirent peu à peu le contrôle total de la politique et des armées. Ils se mirent aussi à exiger des autres peuples des tribus en esclaves, animaux et biens précieux pour les offrir en sacrifice aux dieux et si les offrandes n’étaient pas suffisantes, une expédition punitive était lancée.

Ceci donna lieu à plusieurs révoltes mais aucune ne réussit vraiment à déstabiliser le pouvoir et les atlecs régnèrent bientôt sans partage sur L’ensemble de Catchaluk à l’exception des montagnes, de l’archipel du croc et de zones reculées dans le cœurs des jungles. Les atlecs menèrent aussi de nombreuses expéditions punitives contres divers peuples ayant soutenus les itzocs par le passé. Nombre de ses peuples se réunirent autour des cutchakans dans une tentative désespérée de contrattaque qui échoua. A la suite de cela les cutchakans et leurs alliés furent contraint de se disperser et de vivre en nomade pour éviter les foudres des atlecs. Ces divers peuples adoptèrent au fil du temps les croyances et mode de vie des cutchakan tant et si bien qu’ils en font aujourd’hui partie intégrante. Suite à la défaite des cutchakan les des peuples soumis n’osèrent bientôt plus se rebeller du fait des nombreux pouvoirs surnaturels qu’octroyaient les dieux aux prêtres atlecs et de la puissance de leur armée.

La chute de l’empire Atlec sera finalement due à leur vanité puisqu’en 373, l’Ax’atlec (le prêtre empereur) voulu se faire reconnaitre comme dieu. Il organisa à ce titre un immense rituel lors duquel les hauts prêtres de toutes les cités devaient sacrifier un millier d’hommes et un millier de femmes. Ce rituel provoqua la colère des dieux qui firent tomber la foudre sur tous les temples et autels participants au rituel ainsi que sur le palais du prêtre roi et en provoquant d’innombrables catastrophes (inondations, tremblements de terre, éruptions volcaniques, pluies de feu et de sang, épidémies) pendant les sept mois qui suivirent. A l’issue de ce chaos, les peuples réduits en esclavages virent que les atlecs n’étaient pas le peuple élu et se soulevèrent contre eux avec plus ou moins de succès selon les régions.

Ere du sang

L’ère du sang a commencé il y a près de 217 ans et pour la première fois depuis longtemps aucun peuple ne semble vraiment avoir pris le dessus sur les autres. Les restes de l’empire atlec s’étendent au nord-ouest, à l’ouest et au sud et font tout leur possible pour reconquérir ou au moins maintenir le reste de leur territoire. Au nord et à l’est, les cités zacoalts se sont élevées forgeant de petites cité-état cherchant sans cesse à étendre leur influence. Parmi elles cinq semblent avoir pris le dessus : Zipe’tlan, Quetol’tlan, Mitzala’tlan, Talol’tlan et Hueto’tlan. Cependant les querelles entre ces cités et l’incapacité des zacoalts à s’unir et de conquérir le continent comme ils l’espéraient.

Profitant de l’instabilité, les clans tiguis ont regroupés leurs forces lançant des raids massifs et réussissant même à établir une forteresse sur le continent. De là ils comptent bien obtenir un contrôle total des régions sud du continent. Dans ce chaos nombre de clans oxotllis et akoutlals se sont enfoncés dans les forêts pour préserver les leurs indépendance. Le chaos est tel que de peur, plusieurs villages akoutlals ont fait appel à des mercenaires pour protéger leur village, heureusement les habitants des rivières restent relativement épargnés.

Mais le phénomène inquiétant reste sans conteste le retour des itzocs dans les montagnes du sud. Après des siècles de vie recluses dans les montagnes, des troupes de leur peuple semble s’attaquer aux villages proches de leur territoire… sans doute pour tester les défenses des nations et préparer un assaut d’envergure.

Malgré ce chaos, certaines forces semblent lutter pour la paix, des alliances se forment et des héros émergent pour protéger les petits villages. Des traités sont écrits pour maintenir le commerce et des aventuriers parcourent les terres à la recherche de gloires et retrouvent des trésors perdus.