Géographie et biomes

Le monde connu de Catchaluk est composé d’un unique continent entouré de quelques îles ainsi qu’un archipel au sud-est. Le continent est simplement désigné sous le nom de Catchaluk qui désigne à la fois le monde connu et le continent principal en lui-même, cependant pour éviter la confusion il est parfois nommé la Grande Terre. Le continent est entouré de quatre mers à savoir au nord et au nord-ouest la Mer de la Fin, à l’ouest et au sud-ouest, la Mer du Chien, au sud-est la Mer du Chien et à l’est la Mer du Jade. Les croyances veulent que ces mers se prolongent jusqu’au bord du monde qui se termine dans un grand brouillard. Le continent est séparé d’est en ouest par deux chaines de montagnes qui sont le dos du monde et la crète du serpent. Cette séparation entraine une grande différence de climat les zones de l’est étant les principales bénéficiaires d’abondantes pluies ce qui a entrainé la formation d’épaisses jungles, de marais et de zones inondables. A l’inverse, l’ouest à l’exception de la pointe nord-ouest est une zone beaucoup plus aride et sèche. Ne bénéficiant que très peu des pluies hors de la saison des pluies, elle se compose pour l’essentiel de vastes étendues d’herbes sèches plus ou moins vallonées mais parcourues de par un certain nombre de rivières et de fleuves alimentés par la fonte des glaciers de haute montagne.

Les nombreuses îles entourant le continent sont pour la plupart recouvertes de jungles et disposent parfois de petites chaines de montagnes comme l’Archipel du Croc. Cet archipel est d’ailleurs le plus important ensemble d’îles et bien qu’elle en comprenne une dizaine de bonne taille, on y trouve aussi une quarantaine de petites îles de seulement quelques kilomètres ainsi que quelques atolls. Hors de cet archipel, les îles restent assez rares même si deux exceptions sont notables, en premier lieu l’Île du Feu qui doit son nom à ses volcans actifs et qui contient les plus importants gisements d’obsidienne ; et l’Île du Jaguar Rouge qui est considérée comme le lieu le plus inhospitalier aux êtres humains en raison de sa faune particulièrement agressive.

De manière globale, le climat sur Catchaluk oscille entre le doux et le chaud et il est rare que la température descende en dessous de 12°C hors des hautes montagnes. Les différences de températures sont d’ailleurs assez peu marquées entre les saisons sauf encore une fois entre les hautes montagnes.

Les biomes

Voici une liste des principaux biomes que l’on retrouve au sein du monde de Catchaluk. Pour chaque biome vous retrouverez quelques informations ainsi qu’une liste non exhaustive des principaux animaux et plantes cultivées.

Plaines humides

Les plaines humides sont les régions les plus propices au développement de l’agriculture et de l’activité humaine. Disposant d’un sol riche capable de retenir l’eau de la saison des pluies durant de longues périodes, elles sont souvent partiellement recouvertes de forêts peu denses ainsi permettant de maintenir l’humidité et favorise une grande diversité écologique. Le sol y est aussi le plus souvent bien moins argileux que sur les autres plaines. On trouve principalement ces terres sur les régions côtières, ainsi qu’en périphérie des jungles, rivières et marais.

Au-delà des nombreuses plantes qui y poussent, ces terres sont particulièrement propices à la chasse et à l’élevage (même si ce dernier reste une activité marginale).

Tout indiquées pour le développement d’une agriculture plus ou moins intensive, elles sont les terres les plus recherchées et il arrive régulièrement que des cités ou villages rivaux se battent pour le contrôle de tels territoires.

Animaux chassés : lapins, lièvres, capibaras, cervidés, porcs-épics, fourmiliers, canards, hoccos

Animaux élevés : pécaris, dindons, diverses espèces de chiens sans poils (ou à poils courts)

Autres animaux communs : nombreuses espèces de rongeurs, diverses espèces d’oiseaux de toutes tailles, chauves-souris, aigles …

Plantes cultivées : maïs, courges, haricots, tomates, agave, coton, calebasses, piments, amarante, avocats, palmiers, chia

Plaines sèches/plaines arides

Présentes à l’ouest du continent, les plaines arides ont pour les habitants de l’est du continent la réputation de terres désolées et désertiques. La réalité est assez différente. La notion de terres arides vient du fait que ces terres ne connaissent peu voire pas de précipitations hors de la saison des pluies ce qui est renforcé par une terre très argileuse retenant mal les eaux. Bien que l’on y trouve parfois des terres rocailleuses avec peu de végétation hormis des cacti et plantes grasses, plus on se rapproche de l’ouest et plus les étendues se recouvrent d’herbes hautes. En réalité ce milieu est loin d’être totalement inhospitalier et si la terre y est assez pauvre, on y trouve de nombreuses rivières et fleuves permettant un développement important de l’agriculture.

Bien que difficile à vivre durant la saison sèche, on y trouve toute une variété d’animaux chassés pour leur viande et leur fourrure. Les élevages concernent le plus souvent quelques variétés de chiens (pour la chasse ou leur viande) ainsi que certains lamas.

Terres difficiles à cultiver, elles n’en restent pas moins exploitées dans certains endroits notamment l’empire atlec grâce à l’aide de tehcualts et de système d’irrigation complexes basés sur des canaux et aqueducs. Ce système permet même en certains endroits de cultiver maïs, haricots et tomates qui sans cela aurait parfois de grandes difficultés à pousser dans la région.

Animaux chassés : lapins, lièvres, tatous, chevreuils, perdrix, canards…

Animaux élevés : chiens, lamas, abeilles, dindons occasionnellement

Autres animaux communs : petits rongeurs, coyotes, renards, serpents, vautours, belettes, termites, porcs-épics…

Plantes cultivées : agave, coton, maïs, calebasses, figues de barbarie, chia, tomates, piments, haricots…

Plateaux désertiques

Situés dans les contreforts à l’ouest du Dos du monde, ces terres sont les plus inhospitalières pour l’homme. Composées de vastes plateaux rocheux et de canyons, la flore et la faune y sont particulièrement rares et les communautés qui y vivent y sont le plus souvent nomades. Ceci est renforcé par la pluviométrie presque inexistante et par le très difficile accès aux rares cours d’eaux, mais aussi les très grands écarts de température qui y règnent entre le jour et la nuit.

La survie en ces terres est difficile pour l’homme puisque d’une part les populations qui y survivent doivent principalement se contenter de la cueillette de quelques herbes locales et de la chasse de petits animaux, et d’autre part lutter constamment pour trouver de l’eau. Ainsi les plateaux désertiques sont traditionnellement habités par de petits groupes nomades cutchakans y ayant été chassé par les atlecs qui descendent vers les plaines sèches lorsque la survie devient trop dure. Il est tout de même à noter que ces plateaux regorgent souvent de pierres rares dont la jadéite, le jaspe et la néphrite ainsi que de mines de sels et de lacs salés ce qui a mené à l’implantation de quelques petites communautés atlecs. Pour survivre elles doivent le plus souvent faire appel à l’aide de villages extérieurs pour obtenir vivres et eau.

Animaux chassés : petits rongeurs, lézards, tatous, mouffettes

Animaux élevés : -

Autres animaux communs : serpents, coyotes, vautours, aigles, lynx, pumas…

Plantes cultivées : divers cacti, herbes grasses, chia…

Montagnes

Les montagnes peuvent généralement être divisées en deux zones, la basse montagne qui à l’est est recouverte de jungle et à l’ouest laisse place à des plateaux désertiques ou plaines arides avec un plus fort dénivelé et la haute montagne au climat plus frais et moins humide que les jungles, couvertes de petites herbes et de rocailles. Dans les hauteurs, le climat est suffisamment frais pour que tombe parfois la neige, chose totalement inconnue du reste du continent. La haute montagne, bien que plus hostile au développement humain que la basse montagne n’en est pas moins habitée par les communautés itzoques.

On retrouve dans cette partie des montagnes toute une faune assez atypique et très recherchée comme les lamas, vigognes, pumas, ours ou encore condors. Les lamas et alpagas sont notamment l’une des grandes sources de richesse des montagnes en raison de leur laine très recherchée par les nobles de tout le continent.

Les habitant des zones de hautes montagnes arrivent malgré les difficultés du terrain à cultiver nombre d’espèces locales comme de nombreuses variétés de pommes de terre et de maïs, l’arachide ou encore le quinoa grâce au système d’agriculture en terrasse particulièrement développé chez les itzocs.

Les montagnes sont aussi réputées être des zones dangereuses car ce serait parmi elles que se cacheraient les dernières cités itzoques et toute personne qui les auraient aperçues aurait rapidement disparu.

Animaux chassés : guacanos, vigognes, tapirs, tatous…

Animaux élevés : lamas, alpagas…

Autres animaux communs : pumas, condors, aigles, petits rongeurs, ours, renards…

Plantes cultivées : maïs, quinoa, haricots, pommes de terre, arachides, piments, divers tubercules (yacons, yucas…)…

Marais

Généralement évités par la plupart des habitants, les marais sont pour la plupart des peuples synonymes de maladies et de choses étranges. Terres gorgées d’eau et presque totalement inondées, les marais sont relativement hostiles au développement humain notamment en raison de la difficulté d’y établir des cultures viables et des habitations sans connaitre les bonnes techniques, mais aussi à cause de la prolifération de certaines maladies.

Malgré tout, les marais regorgent d’espèces que l’homme chasse telles que l’iguane, le canard ou le capibara (qui est parfois élevé) et une certaine forme de pisciculture y est développée. Le poisson y est d’ailleurs la principale source de nourriture.

Le secret de la domestication des marais par les akoutlals et rares oxotllis qui y vivent vient de leur capacité non seulement à trouver de nouveaux modes d’agriculture (sur radeau ou monticules) mais aussi à permettre par le détournement de certains cours d’eau l’assainissement des zones d’eau saumâtre où prolifèrent moustiques et maladies.

Animaux chassés : cervidés, iguanes, capibaras, canards, tortues des marais…

Animaux élevés : nombreuses espèces de poissons, cochons d’inde…

Autres animaux communs : caïmans, grenouilles, chauves-souris, piranhas, serpents…

Plantes cultivées : maïs, piments, chia, haricots, calebasses…

Jungles

Bien qu’elles paraissent être des milieux particulièrement hostiles aux habitants des plaines et grandes villes, les jungles sont l’un des milieux privilégiés du développement de petites communautés humaines. Disposant d’une température agréable, d’une terre riche et d’un taux d’humidité constant mais élevé, les seuls réels problèmes naturels sont issus d’une partie de la faune sauvage (araignées, serpents, félins) mais aussi et surtout de la flore pouvant vite entrainer la mort d’un non-connaisseur. Une autre difficulté provient aussi des groupes de singes rouges, très territoriaux qui attaquent parfois les villages en quête de nourriture.

Malgré ces problèmes, les jungles sont particulièrement propices à l’homme et ce notamment en raison des nombreuses espèces à chasser que ce soit pour leur viande comme les pécaris, fourmiliers, paresseux, serpents etc… ou bien les plumes colorées des oiseaux qui sont recherchées sur tout le continent.

L’agriculture y est aussi très efficace et permet de cultiver de nombreuses espèces de fruits, racines et légumes que ce soit en déboisant complètement un pan de jungle ou en créant des forêts artificielles. Cependant le sol peut rapidement s’y épuiser s’il est exploité avec trop d’ardeur et ce dernier mettra alors du temps à retrouver toute sa fertilité. Une surexploitation du sol a ainsi parfois entrainé la chute de cités entières, le sol ne pouvant plus nourrir la population entière. Parmi les produits de la jungle les plus recherchés, on trouve notamment le cacao et la coca qui jouent un grand rôle dans de nombreux rituels et sont considérés comme des mets de choix par les nobles zacoalts et atlecs.

Animaux chassés : pécaris, nombreuses espèces de singes (hurleur, araignées), pacas, tapirs, serpents, paresseux, fourmiliers arboricoles, nombreuses espèces d’oiseaux (perroquets, quetzals, toucans…), iguanes, dindons sauvages, hoccos, mygales…

Animaux élevés : dindons, cochons d’inde…

Autres animaux communs : ocelots, jaguars, nombreuses espèces d’araignées, mouffettes, coatis, grenouilles, lézards…

Plantes cultivées : ignames, coca, maïs, calebasses, piments, manioc, ananas, arachides, vanille, papayes, avocats, patates douces, palmiers, chia…

Jungles inondables

Les jungles inondables sont à mi-chemin entre les marais et la jungle. Terres particulièrement basses surtout présentes dans les grandes jungles de l’est, elles sont durant la plupart de l’année des jungles comme les autres. Cependant durant la période de la fonte des glaciers ces terres s’inondent totalement, l’eau recouvrant de 2 à 10 mètres transformant les lieux en de vastes lacs temporaires pour une durée de quelques mois. Ceci rend ces terres à la fois très riches, mais aussi difficiles à vivre pour les humains et bien souvent elles ne sont pas habitées plus de quelques mois durant l’année.

La survie en ces lieux est particulièrement difficile et seules quelques petites communautés d’oxotllis y vivent. Ces dernières érigent alors leurs villages dans les zones les moins exposées aux inondations et créent directement leurs maisons dans les arbres ou sur pilotis. Dans certains autres cas, le village repose intégralement sur une grande surface flottante attachée à de grands arbres et pourra ainsi s’adapter au niveau de l’eau.

Dans les jungles inondables le rythme de la vie est particulièrement rythmé par la montée des eaux. Ainsi hors des inondations, les communautés qui y vivent profitent d’une terre riche et peuvent facilement cultiver de nombreux légumes et chasser. Lors de la saison des crues, les habitants vivent alors principalement de la pêche ainsi que de la cueillette et de leurs réserves.

Animaux chassés : canards, batraciens, serpents, iguanes, paresseux…

Animaux élevés : -

Autres animaux communs : jaguarondis, ocelots, anacondas, araignées, capibaras, serpents…

Plantes cultivées : -