Coutumes et croyances
Coutumes communes
Malgré les différences culturelles parfois marquées qui existent entre les peuples, il existe un certain nombre de coutumes plus ou moins communes à l’ensemble des peuples.
L’union entre peuples :
De manière globale et même s’il arrive que des personnes de plusieurs peuples différents habitent une même ville ou un même village, l’union ou les relations intimes entre personnes de peuples différents est le plus souvent considérée comme l’un des plus grands interdits. En effet les prêtres pensent depuis toujours que si un enfant né d’une union entre des personnes dépendant de qetecs différents n’auront aucun qetec pour les protéger et n’auront pas totalement d’âme. Cette croyance très largement diffusée a le plus souvent pour effet que les rares unions entre personnes de peuples différents sont contraints de s’exiler loin de tout pour pouvoir vivre leur amour. Il arrive même que si un tel couple est découvert il soit très gravement châtié (parfois mis à mort) et que leurs éventuels enfants soient tués pour leur épargner une vie sans dieux.
Ces règles particulièrement strictes connaissent cependant certaines exceptions notamment chez les zacoalts, cutchakans et tiguis. En effet chez ces peuples il est considéré comme possible qu’une personne change de peuple. La femme ou l’homme d’un autre peuple souhaitant épouser un membre d’un de ses peuples pourra s’unir à la personne si elle abandonne toutes ses anciennes coutumes et croyances pour adopter celle de son « nouveau peuple ». Dans ce cas il n’est pas rare que les prêtres officiant à ce changement effectuent de nombreux tests demandant à la personne de détruire ou de porter atteinte à des symboles de son ancien peuple. Même en ayant changé de peuple, la personne sera toujours traitée avec une certaine méfiance et une liste d’interdits très stricte lui sera imposée. L’enfant né de l’union des deux personnes sera cependant considéré comme faisant pleinement partie du même peuple et sera un membre à part entière de la communauté, ayant tous ses droits etc… mais bien souvent il sera moqué par les autres enfants ou vu avec une certaine méfiance. Chez les zacoalts il existe de plus une autre possibilité réservée à la noblesse ou aux chefs de villages et notchapas. Un ou une chef de village a la possibilité de prendre en deuxième ou troisième mariage une personne d’un village soumis en gage de reconnaissance envers le village. Les enfants issus de cette union devront alors être éduqués comme des zacoalts et ne pourront jamais prétendre à un poste d’importance.
Chez les oxotllis et les akoutlals les choses sont un peu différentes. Si l’union entre des personnes de peuples différents est strictement prohibée un prêtre peut autoriser les deux amants à consommer leur union et à vivre ensemble, séparés du reste de la communauté le temps de la grossesse. Dès lors que l’enfant naît ou si l’on constate qu’aucun enfant n’émergera de l’union, les amants doivent se séparer et ne plus jamais se revoir. L’enfant né d’une telle union sera alors considéré comme faisant pleinement partie du peuple de la personne restée avec les siens et son seul parent devra l’élever seul, sans lui parler de son autre géniteur ou génitrice.
Au sein de l’Empire Atlec (sauf pour les cités zacoalts soumises), les enfants nés de l’union entre deux peuples s’ils sont découverts ne sont pas tués mais envoyés dès leur enfance dans des villages dédiés éloignés de tout. Ces villages indépendants vivant en totale autarcie sont surveillés par de petits contingents et leurs habitants sont parfois enrôlés de force pour la réalisation de grands travaux.
L’offrande à la divinité locale :
Cette tradition très ancienne, est pratiquée dans l’ensemble du monde de catchaluk et est presque considérée comme sacrée. Lorsqu’un aventurier, voyageur ou marchand arrive dans une ville ou un village il est de coutume qu’il donne une offrande au temple du dieu local. De cette manière il remercie les habitants du lieu qui l’accueille.
La nature de l’offrande peut fortement varier mais il s’agit généralement d’un petit animal voire d’un animal de taille moyenne. Dans d’autres situations, il peut s’agir de biens de valeur comme des épices, du cacao, des pièces ou des tissus qui seront utilisés par le prêtre pour acheter des sacrifices ou engager des chasseurs.
Si dans les petits villages cette offrande se fait directement auprès du prêtre ou du shaman local, on trouve dans les grandes villes des lieux dédiés à ces offrandes proches des entrées.
L’échange rituel :
Cette tradition est elle aussi très ancienne mais n’est plus pratiquée aujourd’hui que dans les petits villages. Il est de coutume lorsque des voyageurs s’arrêtent dans un petit village dans le but d’y passer la nuit que ces derniers offrent symboliquement une ration de nourriture (ou un animal chassé) au chef du village. En contrepartie celui-ci est tenu, s’il accepte de leur offrir l’hospitalité de leur partager avec eux une coupe d’une boisson locale : le plus souvent un alcool de maïs, de miel ou d’agave, ou bien une boisson amère à base de cacao et de piment. En temps normal si le chef refuse d’offrir l’hospitalité aux voyageurs, la coutume veut qu’il leur donne tout de même de quoi se nourrir durant une journée.
Cette tradition a tendance à disparaitre dès lors que les villages dépassent le cadre de quelques familles où elle est réservée aux hôtes de marques. Dans les grandes villes elle est pratiquée par les nobles et les prêtres où le don de nourriture de l’arrivant (souvent un dignitaire d’une autre ville) est souvent remplacé par des biens précieux comme des poteries de qualités, une pièce symbolique ou, des armes travaillées, des peaux ou des tissus de qualité. L’hôte quant à lui partage toujours une coupe de boisson locale avec ses invités. Le plus souvent cet échange se fait en public et à la vue de tous.
Les casques d’aigles et de jaguar :
L’un des plus grands honneurs pour un guerrier est le port de l’insigne distinctif de son ordre et plus particulièrement le casque des guerriers aigles et jaguars. Ce respect est partagé par l’ensemble des peuples aussi il est particulièrement inconvenant pour qui que ce soit de s’approprier ces symboles que ce soit en les empruntant ou en les prenant sur un cadavre. En temps normal ces insignes sont enterrées ou brulées selon la tradition du peuple et/ou du village avec le guerrier et toute personne qui tenteraient de se les approprier commet un crime particulièrement grave pouvant aller dans certaines sociétés comme chez les zacoalts et tiguis jusqu’à la peine de mort. Parfois les casques des guerriers ara sont considérés comme tel mais pas les casques des guerriers coyotes. Cette protection s’applique aussi aux sandales réservées aux guerriers.
La libération divine :
Cette tradition ne concerne que les sacrifices de personnes non volontaires. Lorsqu’une personne est sur une pierre sacrificielle ou un autel et arrive à se libérer ou à s’enfuir, elle est considérée comme libérée et protégée par les dieux. Elle est donc libre de partir, est affranchie s’il s’agissait d’un esclave et dans certaines cultures on lui remet même des vivres et de l’eau pour un jour de voyage.
D’autres circonstances peuvent mener à la même situation comme des phénomènes pouvant être interprétés comme un refus des dieux : intervention d’un animal sauvage, orage soudain, éclipse, tremblement de terre… Dans tous les cas la personne ne peut plus être sacrifiée et dans le cas d’évènement majeurs, il arrive que tous les sacrifiés soient libérés.
Coutumes des peuples
Les atlecs
La prise des cheveux
Selon les atlecs le tolan d’une personne, son énergie vitale, son prestige etc… réside dans le sommet de son crâne qui est comparé à son soleil intérieur. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquels les atlecs se déforment le crâne en l’allongeant, pour avoir plus de tolan. Les cheveux du sommet du crâne ont donc une valeur toute particulière et l’on pense que ces derniers possèdent une part du tolan de la personne. Ainsi il est de coutume lorsqu’un guerrier capture un adversaire de valeur il lui coupe une mèche de cheveux s’appropriant ainsi une part de sa grandeur. Il gardera précieusement ses mèches les accrochant dans sa demeure, sur son arme ou son bouclier et ces dernières seront incinérées avec lui à sa mort.
Vêtements
Les atlecs considèrent que les vêtements comme la plupart des créations humaines ont une essence propre qu’il convient de respecter et qui peut s’éroder si elle est mal traitée. C’est la raison pour laquelle les atlecs refusent de laver leurs vêtements car on considère que le fait de les laver leur retirerait une part de leur essence. A la place lorsqu’un vêtement est jugé trop sale ou trop endommagé, il est simplement remplacé par un vêtement neuf. Le vêtement usagé peut ensuite être donné à une esclave qui lui pourra le laver pour le réutiliser.
L’adotpion exceptionnelle
Principalement pratiquée par les atlecs, ce rituel peut paraitre étrange du fait de la fierté de ce peuple et du dédain qu’il montre envers les autres. Réservée aux personnes non atleques ayant grandement servi l’empire par des actes d’un courage et une dévotion inimaginable, ce rituel vise à faire de ses personnes des individus qui seront considérées à l’égard du droit comme des atlecs. Il s’agit de cas extrêmement rares nécessitant l’aval de l’Ax Atlec lui-même. Il peut exister d’autres cas semblables comme lorsqu’un individu est sauvé par ce qui est perçu comme une intervention divine et que ce dernier semble prometteur ou que les prêtres estiment que son destin est de servir l’empire autrement.
Les zacoalts
Les tournois des 3 forces
Ces tournois sont une pratique commune que ce soit entre villages, familles ou quartiers des grandes villes. Prenant généralement place à la fin d’une période de récolte, ces tournois permettent aux deux groupes de s’affronter amicalement et de resserrer les liens qui existent entre eux, vainqueurs et vaincus partageant ensemble un même banquet à la fin. Ces tournois comprennent tout un ensemble d’épreuves réalisées par les champions des deux villages qui doivent réaliser tout un ensemble d’épreuves dont un combat en duel s’arrêtant lorsqu’un participant abandonne ou est inconscient, un match de tatchali, une partie de jeu de l’aigle et du jaguar et souvent un concours d’énigmes proposé par les sages des deux villages. Le vainqueur est généralement celui qui marque le plus de points, et l’équipe perdante doit amener un sacrifice (le plus souvent un membre de son équipe ou de son village) qui se fera avant le banquet commun.
Les stèles
Coutume particulièrement importante, l’érection de stèles est une coutume importante pour la survie de la mémoire mais aussi pour le prestige des nombreux notchapas. En effet lorsqu’un notchapa arrive au pouvoir, on lui dresse devant son palais une grande stèle de pierre où l’on grave son histoire, sa date d’intronisation, ses liens de filiation etc… au fil de ses conquêtes et réalisations, la stèle est complétée et à sa mort elle est déplacée dans un endroit proche du palais nommé champ des dieux. Ces stèles revêtent une grande importance et il arrive que lorsqu’une ville est vaincue ou qu’un coup d’état y réussit, le nouveau notchapa fasse détruire les stèles dans le but d’effacer le passé et les anciennes dynasties. C’est ainsi que des pans entiers de l’histoire peuvent être détruit.
Les tiguis
Les armes dieux
Ces armes ont une importance toute particulière dans la société tigui puisqu’elles sont censées receler une part de la puissance du Qetec des tiguis et plus particulièrement celle qu’il a donné à un clan. Ces armes dieux sont donc de véritables objets de culte au même titre que les Qetecs et les membres d’un clan lui octroie souvent des sacrifices d’hommes ou d’animaux avant de partir au combat. De même lors d’un conflit entre un ou plusieurs clans, le chef du clan vainqueur peut décider, s’il estime que les vaincus étaient trop faibles, de détruire leur arme dieu (en la brisant ou jetant au feu). Par ce geste il détruit symboliquement le clan vaincu et ses survivants seront ensuite soit réduits en esclavage soit intégrés à son clan et/ou celui de ses alliés. A noter que pour former un nouveau clan, des tiguis doivent demander l’approbation d’un shaman qui devra leur rapporter la volonté de leur qetec suite à un long et pénible rituel. Si le shaman donne son approbation la première action sera la création par le futur clan d’une arme dieu, création qui peut prendre plusieurs mois de travail et nécessiter tout un ensemble de rituel.
La grande chasse
Ces évènement ont lieu vers la fin de l’année et visent à permettent à ceux ne s’étant pas encore illustrés pour diverses raisons, de se rattraper et pouvoir obtenir un tatouage dont ils seront fiers. Un peu avant cet évènement les guerriers les plus expérimentés mènent un raid visant à capturer des combattants et attrapent plusieurs animaux sauvages. Ces animaux et prisonniers sont ensuite bien nourris, soignés puis libérés sur une île vierge de toute activité humaine. On dépose aux prisonniers humains armes et vivres pour plusieurs jours. Une semaine après l’arrivée des prisonniers et bêtes sauvages, ceux souhaitant faire leurs preuves peuvent décider d’aller sur l’île pour s’illustrer au combat et en y survivant durant trois jours. Une fois l’épreuve terminée, des groupes de guerriers expérimentés et de chasseurs sont envoyés pour nettoyer l’île des éventuels survivants.
Les têtes réduites
pratique exclusivement tigui, cette tradition est souvent vue comme particulièrement barbare par les autres peuples. Durant les conflits, lorsqu’un adversaire de valeur est tué il arrive que les tiguis lui coupe la tête pour fabriquer une tête réduite. Cette pratique a de nombreux buts. D’une part le porteur du trophée est censé apporter à son porteur une part de la chance, mais aussi de la force, de la sagesse et du « destin » de la victime. D’autre part la croyance veut qu’en gardant ainsi la tête de son ennemi, le porteur serait protégé de toute vengeance de sa part. Les têtes réduites ont cependant une utilité limitée puisque les tiguis croient qu’au bout de 7 ans l’âme qui y était enfermée réussi à s’échapper. La tête est alors brulée, enterrée ou abandonnée en pleine mer.
Les cutchakans
Les cadeaux cachés
Les cutchakans étant un peuple vivant le plus souvent en nomade ou semi-nomade, ils ont pleinement connaissance des difficultés de vivre dans certains environnements hostiles. Aussi quand ils ont vécu un certain temps sur un territoire et que la récole, chasse, pêche… a été abondante, ils cachent une partie de cette dernière dans de grands vases qu’ils enterrent ; et marquent l’emplacement de diverses manières etc… Par ce geste ils remercient la terre de les avoir nourris et donnent aux voyageurs passant par là un moyen de survivre quelques jours de plus.
La fête de l’aube
Cette fête est surtout pratiquée par les tribus cutchakans souhaitant retrouver leur puissance passée. Elle commémore à la fois la fuite des cutchakans face aux atlecs et l’espoir de ces derniers de retrouver une terre. La fête commence par l’érection d’une petite plateforme en bois de trois ou quatre étages rappelant vaguement une pyramide. A son sommet on place un ou plusieurs prisonniers de guerres (ou personnes condamnées) que l’on recouvre de peinture bleue et à qui l’on donne des armes en bois. Lorsque le soleil se couche, les cutchakans et parfois des étrangers invités de marque se mettent à danser autour de la « pyramide » (symbolisant leur fuite face aux atlecs) se baissant régulièrement pour se couvrir le visage d’une poignée de terre (en signe d’humiliation). Au bout de plusieurs heures lorsqu’il fait nuit noire, un prêtre ou shaman fait sonner une conque (ou une flute) et tous les participants se dirigent vers le but de la pyramide armés de vraies armes. Un combat commence alors et le but des cutchakans est de capturer au moins un atlec en vie. Ils apportent alors le prisonnier au prêtre/shaman qui le sacrifiera aux premières lueurs de l’aube en l’honneur du qetec Cutchakan, puis tentera d’allumer un feu dans la cage thoracique ouverte du sacrifié. Si le feu prend avant que le soleil ne soit totalement visible, c’est un présage de bonne fortune et pour certains de retour de la gloire pour les cutchakans. Ce rituel est surtout pratiqué au début de la saison des guerres et pour certains clans revanchards, il détermine si oui ou non ils ont l’autorisation de leur dieu pour s’attaquer aux atlecs.
Les oxotllis
Les surveillants
La création de surveillants est une coutume propre à de nombreuses tribues oxotllies visant à permettre à une personne âgée qui a déjà fait ses preuves de partir dignement en protégeant son clan pour l’éternité. Un ancien chasseur ou guerrier peut ainsi faire la demande de devenir surveillant. Il subira alors un régime strict durant un mois puis sera sacrifié par saignées lors d’une grande fête en son honneur et en celle du Qetec oxotlli. Son corps sera ensuite préparé. Tout d’abord sa peau sera retirée, soigneusement tannée et enduite de diverses résines pour résister aux passages du temps. Dans un même temps ses os seront nettoyés de toute traces de chair et couvert d’une résine protectrice. La peau sera ensuite recousue sur les os et remplie de diverses herbes pour lui donner plus de consistance. La poupée de peau et d’os sera ensuite attachée dans le creux d’un arbre avec son arme de prédilection. Le surveillant pourra ainsi selon la légende surveiller et protéger son peuple des mauvais esprits et des grands malheurs. Les surveillants font l’objet d’un grand respect, sont régulièrement encensés à l’aide de copal et d’herbes et on leur octroie même parfois quelques sacrifices d’animaux.
La destruction des armes
Cette tradition résulte de la croyance commune à la plupart des tribues oxotllis. Selon eux les âmes des ennemis tués au combat peuvent parfois venir tourmenter ceux qui les ont vaincus. Pour éviter d’être la cible des esprits malveillants il n’est ainsi pas rare pour ce peuple de détruire les armes utilisées lors d’une bataille pour éviter que l’âme du mort ne reconnaisse son agresseur. Dans la pratique cela peut prendre de nombreuses formes. L’une des plus communes consiste, après la bataille à allumer un grand feu à plusieurs heures de marche du village et à y bruler l’ensemble des armes de corps à corps, flèches, et dards utilisés. Une autre consiste à enterrer l’ensemble des armes après les avoir brisées. Certaines tribus pratiquent une variante de cette coutume en laissant simplement l’arme sur le cadavre d’un ennemi qu’elle a servi à tuer à la fin de la bataille.
Le changement de porte
Le changement de porte est une coutume pratiquée par les zinixs et quelques autres cultures oxotllies proches. La croyance veut que l’esprit d’une personne morte à cause d’un sorcier ou d’une étrange maladie peut revenir dans la maison où il a vécu ce qui pourrait répandre la maladie qui l’a tué ou en provoquer d’autres. Pour éviter cela suite à ce type de décès, il est de coutume de changer l’emplacement de la porte de la maison pour empêcher l’esprit du mourant d’y pénétrer.
L’offrande laissée
Cette coutume est connue de presque tous les oxotllis vivant à proximité d’un village xiban, mais rarement par les autres peuples. Pour demander le droit à des xibans de pénétrer ou traverser leur territoire, il est de coutume d’apporter un gros gibier, du poisson etc… à la limite de leur territoire. Là il faut attendre à découvert et sans armes. Si une flèche vient se ficher dans le gibier, l’offrande est acceptée et la personne ou le groupe peut passer, si le projectile se fiche dans un arbre la personne a intérêt à partir rapidement.
Les déformations corporelles
De nombreuses cultures et tribus oxotllies pratiquent des déformations corporelles que ce soit pour des raisons esthétiques ou rituelles. Chez les maras, les jeunes hommes attachent fermement une bande de coton en dessous du genou de manière à hypertrophier leurs mollets. Chez les xilbas, un peuple vivant dans les marais non loin des jungles du nord, les jeunes hommes se liment les dents en triangle pour ressembler à un piranha. Chez les xibans, les enfants des chefs ont souvent le crâne aplati à l’aide d’une planche alors que ce traitement est réservé aux femmes chez les akabims.
Les akoutlals
Signe de paix
L’une des coutumes les plus communes chez les akoutlals s’applique principalement aux étrangers venant dans leur village. Peuple pacifique à l’extrême, ils laissent souvent non loin de l’entrée de leur village de grands râteliers dans lesquels les arrivants peuvent choisir de déposer leurs armes ou non. Ne pas y déposer ses armes est vu comme un manque de confiance de la part de l’étranger et ce dernier sera alors souvent traité avec une certaine méfiance. A l’inverse si l’arrivant dépose ses armes même celles qu’il aurait pu cacher (dague, fronde etc..) il est alors vu comme une personne très respectueuse et qui fait confiance aux akoutlals. Dans un tel cas non seulement il est bien mieux accueilli, mais de plus il est souvent invité à partager le repas du chef de village en signe de respect.